mercredi 29 décembre 2010

Petit Julian Noël

Bande-son partielle de la Bande-annonce du nouveau Sofia Coppola, I'll Try Anything Once est en fait une démo du single qui ouvrait First Impressions of Earth, dernier album en date des Strokes.


Comme ça a l'air de sentir le roussi (cf. ici, mais aussi , avec des sources qui valent ce qu'elles valent) pour le prochain LP, attendu depuis 5 ans, c'est toujours bon à prendre. Mais quand même. Un petit concert parisien, ça serait pas de refus.

vendredi 3 décembre 2010

La fin est proche

En ce moment, Canal + propose à ses abonnés un petit moment de bonheur cinématographique : l'exceptionnel Trésor, de Claude Berri (et François Dupeyron). La parenthèse a son importance, puisque feu M. Berri a à moitié signé son dernier film avec cette pépite d'émotion.

Avec le récent décès d'Irvin Kershner, dont l'ultime contribution au monde du cinéma restera Robocop 2 (le premier épisode de la première saison de Seaquest, police des mers comptant pour du beurre), la diffusion il y a peu du "dernier souffle" de Jean-Pierre Cassel sur TF1 et la présence près de mon nouveau chez-moi de la Place Michel Audiard (heureux scénariste du subtil La Cage aux folles III, "Elles" se marient), la conclusion s'impose d'elle-même : la Faucheuse est fine cinéphile, et faut pas trop se foutre de sa gueule.


Alors à l'approche d'un grand évènement pour nos amis téléphages, j'ai décidé de dresser une liste aux membres de laquelle s'adresse le message suivant :

"Vu ce que tu viens de nous pondre comme horreur, à ta place je songerais à me prendre une bonne assurance vie." 

Sont donc nommés :

1. Tim Burton


2. Marc Esposito (même si bien que n'ayant vu aucun Coeur des Hommes, je crois qu'il est déjà en sursis)


3. Guillaume Canet (cf. l'article ci-dessous)

4. Etienne Chatiliez,...


5. ...qui entraîne dans son sillage Jean Rochefort (se reporter à l'affiche ci-dessus et à ce qui suit)




Allez, tchao, les gars.

jeudi 21 octobre 2010

La Petite crotte de nez

J’aurais dû me méfier. En revoyant la semaine dernière Ne le dis à personne, que j’ai pris un plaisir presque aussi grand à visionner en dvd que celui que j’avais eu à sa sortie ciné, je me suis rendu compte que j’en avais complètement occulté la première séquence.

Le film s’ouvre sur un dîner entre amis, au cours duquel les protagonistes ont tous l’air de bien s’amuser (sauf le personnage de Marie-Josée Croze), mais qui nous exclut complètement en tant que spectateur - a fortiori parce qu’on ne comprend pas bien ce qu’il s’y raconte et qu’on le prend en plein milieu.

Il s’agit sans doute du moment le plus creux d’un récit par ailleurs plein de rebondissements, et il faut le dire plutôt bien foutu, tant dans son fond que dans sa forme.

Malheureusement pour nous, ce cher Guillaume a décidé qu’il ferait de cette scène un film de plus de deux heures trente. Bienvenue à Arcachon. Bienvenue en enfer. Ce qui suit s’adresse à toi, Guillaume Canet.

(je précise que cette affiche existe vraiment, mais le distributeur a finalement opté pour une affiche qui fait un peu moins peur, mais quand même)

L’agonie fut longue. On y avait pourtant cru, pendant les 15 premières minutes, cette ouverture en plan-séquence pas mal du tout, cette révélation modernement vaudevillesque de Magimel.

Mais non. Non, mec. C’est pas parce que je vois tes personnages rire, chialer, ou dire « je suis content » que je vais rire, chialer ou dire « je suis content ». Ca marche pas comme ça, mec.

Et puis ça te fait p'têt marrer de voir ta femme fumer des oinjs, baiser un M qui ressemble à Jack Black, se taper Maxime Nucci (Maxime Nucci ? Dans un film ? Qui joue un morceau entier ? Vraiment ???) et jurer comme un charretier (oui, hein, parce que cette seule fille d’un groupe de potes-mecs est forcément elle aussi un peu un mec), mais nous on s’en fout. En plus, on l’aime pas, ta femme.


Alors promets-moi de ne plus jamais - JAMAIS - recommencer. Et retiens-en au moins deux leçons :
1. on ne peut pas laisser tourner sa caméra quand on n’a rien à raconter, sinon sa "dépression/ses vacances entre potes qui n’ont que des problèmes de riches alors on va en faire une comédie mais on fera avoir un accident à un des potes pour que ce soit un drame",
et 2. on ne fait pas un chef d’œuvre juste parce qu’on l’a décrété après avoir monté un film de 2h34.

Merci.

lundi 5 juillet 2010

Le même, mais en (vam)pire

 
J'y vais pas ou j'y vais pas ?

mercredi 2 juin 2010

Le Bonheur est dans le pré

Quel courage, ce Gégé.

mardi 25 mai 2010

Uma des Bois

Comme moi, vous avez sans doute vu cette pub d'une indigence remarquable :


Or, alors que Ridley Scott vient de nous pondre un (un peu chiant) Robin/Gladiator des Bois, il faut savoir que Uma Thurman a interprété Maid Marian dans une version tv des aventures du gredin de Sherwood - pourtant plus regardables, dans mon souvenir, que celles du toujours guilleret Russell Crowe.


C'était le chaînon manquant pour comprendre le pourquoi du plagiat de Givenchy de ce beau moment de poésie :

mardi 18 mai 2010

Magique

Aujourd'hui, j'ai pris le métro. Et dans le métro, certains voyageurs lisent le gratuit metro, rien de plus normal. Ce qui l'est moins, et qui n'a pas manqué de retenir mon attention, c'est la pub en 4e de couv :


La première réflexion qu'on se fait quand on lit un peu attentivement cette annonce de recrutements de "commerciaux" (!), c'est, dans un anglais correct : What the fuck? Vu qu'on lit pas bien sur ce jpg chargé sur le site de metro, voici quelques extraits du texte :

- "17 ans de carrière artistique et de nombreux partenariats avec des acteurs de l'audiovisuel."
- "Avant d'être connu, Dadyday a travaillé dans l'ombre d'artistes comme attaché de presse, puis a été révélé comme chanteur il y a 3 ans grâce à ses titres : "Hum Chaleur" et "Temptation"...

Par ailleurs, toujours selon les accroches en petit, l'homme (?...) préparerait une "téléréalité sur TF6 en Prime Time (Beaware Tivi) en juin prochain : 100% PENOMENES !" - Be Aware Tivi, pour ceux qui ne travaillent pas dans la tv, ne s'y connaissent pas ou ne s'y intéressent pas, c'est la boîte de prod de Cauet, au fait.

Intrigué par tant de ramdam en perspective, j'ai mené une petite enquête - j'ai googlisé le gars, quoi. On découvre, sur des sites people, que son nom apparaît autour de l'affaire Zahia D., mais qu'il n'a pas l'air d'y être directement mêlé (sa "web tv" était juste présente lors du lancement du "magazine" d'Abou S., à laquelle se trouvait Michael V.)

Puis, je me suis bien évidemment rendu sur les sites de "l'artiste" aux multiples facettes, http://www.ciproductions.free.fr/dadyday/, et surtout http://www.dadyday.net/. Et là, c'est la révélation. Je préfère vous laisser explorer ce petit bijou ; mais pour les paresseux, voici quelques vidéos du génie.


Et un des titres de son prochain album (prévu pour cette année). On a tous hâte.

dimanche 25 avril 2010

Saturday Night WTF

Un grand merci à TF1 et France 2 pour leurs programmations de ce soir, et d'avoir eu le courage de mettre à l'honneur un Primetime retransmis en direct :

le spectacle de Gad Elmaleh, Papa est en haut, sur la une, et un nouveau programme sur la chaîne publique, Encore Une Chanson !

 +  =

 ?...

Et bien ça valait le coup de rester devant sa télé, ce soir.

Concernant TF1, laissons de côté les qualités intrinsèques du One man show, qui sont indéniables - je vous conseille d'ailleurs, si vous en avez l'occasion, de ne pas voir les spectacles de Gad Elmaleh trop tôt au début de sa tournée : il sont en général bien plus drôles après rodage.

Non, le foutage de gueule est ailleurs. Enfin, foutage de gueule, je ne sais pas si l'expression est adéquate. Disons plutôt qu'on est surpris (alors qu'on aurait pu s'y attendre) de voir au milieu d'un sketch surgir un immonde Grec, non pas venu réclamer une aide financière, mais annoncer une coupure pub assez longue pour vous laisser le temps de vous endormir sur les toilettes. Et puis c'est quoi cette réal, qui consiste à systématiquement filmer le public (beauf, au passage) qui se marre après chaque vanne ? C'est aussi insupportable à regarder qu'un mec qui se marrerait à ses propres blagues. Merde, quoi !

Bon. Mais quid de France 2, qui avait opté pour un nouveau divertissement, avec nouvelle animatrice, mais pas nouveaux artistes ? Pour ce que j'ai réussi à tenir, j'ai eu droit à un vieux titre de Calogero, chanté en direct donc mais avec une voix fatiguée et sur une PBO (alors que son groupe était présent sur le plateau). Quant au format, dont RTL revendique la paternité, il trouve ses limites en Primetime à la télévision : à la radio, le principe du Stop ou encore peut fonctionner car l'auditeur a le sentiment de faire sa propre playlist ; sur France 2, à cette heure-ci, moi si ça me plaît pas, je zappe.

On verra lundi si j'étais tout seul ou pas.

dimanche 18 avril 2010

I ♥ UK

En ce moment, Eurostar nous gratifie d'une nouvelle campagne d'affichage et en radio, dont voici un échantillon :


L'occasion de se souvenir qu'en matière de pub, Eurostar déçoit rarement.

Pour preuve, voici un pot-pouwwi, comme disent nos amis brittons (au passage, ça permet de constater l'évolution des prix...). Toutes les campagnes ont été réalisées par Leg :

(février 2009)



(septembre 2006)


(novembre 2007)


(novembre 2007)


(novembre 2007)


(2002)


(2002)


(2002)


(2002)


(2002, celle-là, elle est pour mon colloc)


(2005)


(2004)


(2006)



(février 2006, Saint-Valentin)


(2007, 'It's summertime in London')



(2007, 'Un printemps à Londres')


Sans oublier la pub télé, toujours par Leg, 2002, visiblement portée par le succès d'Amélie Poulain (à qui est emprunté la voix de Dominique Pinon) :



Et puis les spots radio, diffusés en 2002 et primés en 2003 par le SIRRP et le club des directeurs artistiques de France.











(Source : http://www.strategies.fr/creations/diaporamas/111210W/la-saga-eurostar-va-bon-train.html)

mercredi 7 avril 2010

dimanche 4 avril 2010

Saloperies de nases, connards finis.

Je fais un rêve.

Je rêve d'un monde où les amoureux pourront s'aimer sans entraves. Où les jaloux seront impuissants face à la tendresse, où chacun sera libre de s'aimer, en paix.

Je rêve de liberté. De liberté de nos choix, dans nos mouvements. De transports libres, soumis aux lois du marché, où les transportés sont rois.

Je rêve d'une gare. D'une Gare de l'Est où, quand on arrive avant que ne parte le train pour Troyes de 12h13, et qu'on embrasse sa Tortue, le contrôleur, doté d'un QI supérieur à 60, vous prévient du départ imminent et ne vous laisse pas essayer d'ouvrir comme des cons une porte qui se ferme - et dont il sait qu'elle ne se rouvrira pas.

Merci, la SNCF.

lundi 29 mars 2010

I'm mal payed and proud

Vous avez été nombreux à réagir (au moins 1) à la note que j'avais publiée le 5 janvier dernier dans laquelle je me livrais à une étude comparée de l'univers du taf et de celui de la vie amoureuse.

Une nouvelle réflexion m'est venue suite à la recherche de boulot que je mène actuellement (et oui, je me barre) et les quelques entretiens que j'ai été amené à passer : pourquoi est-on toujours un peu gêné quand il s'agit de parler salaire ?


Comme si cela revenait à se faire outer que de révéler le montant de notre fiche de paie. Alors qu'il n'y a aucune gêne à avoir, au contraire : une complète transparence permettrait de lisser un peu tout ça, a priori au bénéfice des salariés, puisque "si je sais combien les gens qui font la même chose que moi gagnent, je sais instantanément combien en vrai je vaux sur le marché."

Je suis donc favorable à ce que chacun affirme avec fierté lors de son prochain dîner mondain, ou plus sobrement au cours d'un verre entre amis ou d'une réunion familiale : "Alors voilà, Papa, Maman, il faut que vous le sachiez. Je vous l'ai caché jusqu'à maintenant, mais en vérité, je ne gagne que 1500€ nets par mois. Et j'ai pas de RTT."

mardi 23 mars 2010

Et si Zemmour n'était qu'un Guillon incompris ?...

Il a beaucoup fait parler de lui dernièrement (au moins autant que Stéphane Guillon).

Il y a eu ses positions sur les races :


Ceci alors qu'il a été démontré que le concept même de "races" ne s'applique pas aux êtres humains : ainsi, le simple fait de sous-entendre que des races humaines existent est en soi un racisme, quoi que Zemmour en dise.

Tout récemment, dans son livre Mélancolie française, une nouvelle polémique est née autour de sa nostalgie des prénoms français imposés (à la naissance) depuis la révolution. Ou comment Z prétend apporter à un vrai problème de société (les jeunes dotés de prénoms connotés souffrent d'une discrimination, notamment à l'embauche) une réponse réac au possible :



Il devrait pourtant ne pas ignorer la promulgation de la Loi de 1972 sur la francisation des noms, déjà là pour palier au problème. A moins que sa motivation ne soit tout simplement d'uniformiser les noms de tous les enfants nés sur le sol français. Ou juste de créer une polémique ? Non, c'est pas son genre...

Et puis la dernière affaire en date, celle des "trafiquants noirs et arabes" :


Encore une fois, il a eu l'occasion de s'expliquer, se justifier à de nombreuses reprises, cherchant même à prouver qu'il avait raison avec des chiffres et des données à côté de la plaque, comme le remarque M. Wolton. C'est Socrate qui aurait été content...

Bref, plus la peine d'en jeter. On l'aura compris : prendre le contrepied systématique de tout est sa façon d'exister, quitte à défendre des thèses indéfendables, et surtout qui n'invitent pas à l'ouverture à l'autre.

Heureusement, Etienne Mougeotte, dont le Figaro n'est pourtant pas en reste niveau positions extrêmes, a apparemment décidé de prendre les choses en main.

Ca doit être agréable d'apprendre la nouvelle par voie de presse. En tout cas, ça a l'air d'être efficace, puisqu'on apprend ce soir qu'Eric Zemmour "regrette". Whaou.

Attendons voir la suite. En tout cas, malheureusement pour le spectacle (mais heureusement pour l'influence qu'un polémiste peut avoir sur l'opinion) cette machine-arrière est peut-être un signe positif. Car un isolement de Zemmour laisserait à craindre, je pense, qu'il se rapproche officiellement d'un parti comme le FN. Ce qui ferait de lui, plutôt qu'un Guillon, un avatar de Dieudonné...

(il était pourtant si mignon...)

lundi 22 mars 2010

je suis perplexe.

Elles ont fleuri dans les couloirs du métro, ces affiches :


Néanmoins, j'ai comme l'impression que l'imprimé du T-shirt de la jeune fille ci-dessous est incomplet.


Je soumets donc les propositions suivantes :
- ...Rousse un peu chelou.
- ...Jeune femme avec un sérieux problème de poids.
- ...Meuf avec le bassin d'une fille de 8 ans.
- ...Prom Queen sur le point de se prendre un seau de sang sur la gueule.

jeudi 18 mars 2010

L'éthique, c'est pas automatique

Ce soir, France 2 a fait fort. Pour qui n'aurait pas encore été au courant, la chaîne publique, qui clame à tous vents son aversion pour la "real tv", diffusait à 20h35 le programme Jusqu'où va la télé ?


Tout le monde l'aura remarqué : sous couvert du genre documentaire, France Télévisions se paie un programme pire que n'importe quelle émission de télé-réalité en prétendant la dénoncer.

En effet, peu importe que ce soit un acteur qui reçoive les décharges, l'épreuve que les candidats vivent leur paraît bien réelle - et tout à fait insupportable. Un peu comme dans les shows de télé-réalité, finalement, où les protagonistes vivent dans un univers télévisuel artificiel mais qui leur semble "vrai" car ils y évoluent dans une certaine continuité.

Mais en pire, puisqu'ici ils vivent le double (triple ?...) effet Kiss Cool de :
1. "tu vas participer un à jeu télé, mon coco",
1 bis. donc qui dit "télé" dit "je sors du réel",
2. "bah en fait cette émission tv, c'était pour de faux!"

Rien d'étonnant à ce que les candidats aient été déboussolés, voire même complètement traumatisés pour certains (notamment ceux présents sur le plateau d'Hondelatte après le "documentaire"...).

Le prisme de la télé conduit d'ailleurs à faire de ces cobayes les vraies victimes et à transformer le spectateur en cobaye : combien de volts leur infligera-t-il via son poste de télé avant de zapper ou de l'éteindre ? On doit encore sans doute friser les 80%...

Certains journalistes constatent par ailleurs que Christophe Nick "enfonce des portes ouvertes" (l'expérience de Milgram est bien connue, sauf des candidats apparemment...). Le vrai souci, c'est que Milgram, en bon scientifique (et puis aussi parce que ça lui a coûté moins cher que de tourner l'équivalent de 80 pilotes...), a reproduit son expérience dans différentes conditions. Ici, on a juste tenté avec et sans Tania Young. Du coup, difficile de savoir si :
- le public joue un rôle
- les gains potentiels du faux participant complice jouent un rôle
- le choix de l'animateur joue un rôle.

Parce que ma conclusion, c'est que le plus incroyable reste quand même qu'on puisse croire que Tania Young puisse représenter "une autorité" alors qu'elle ne sait pas conjuguer le verbe "continuer" au présent du subjonctif ("L'expérience exige que vous continuez"). Et surtout qu'elle puisse incarner "la télé".

lundi 15 mars 2010

Bien fait

Si on ne tient pas compte du sympa quoiqu'un peu mou Big Fish, quel est, en ce 15 mars, le point commun entre Marion Cotillard et Tim Burton ?

Réponse : ils ont eu l'honneur de recevoir des mains de notre vénéré Ministre de la Culture une décoration. J'entends déjà des soupirs de "après Daniela Lumbroso, encore un boulet récompensé, c'est pas possible..." Il doit néanmoins exister un Dieu de la culture, puisque FM a réussi a abîmer Cotillard. C'est con, ça.

mercredi 10 mars 2010

Je suis tout émotionné

Bienvenue dans un monde où la diction est optionnelle, le lipdub approximatif et la cible considérée comme un gros groupe de débiles légers.


Et dire qu'il ne leur a fallu que 2 ans de R&D pour arriver à ce bijou de technologie, qu'il m'a été donné de découvrir en bannière sur deezer, au lieu de la classique pub qui ne fait que te remontrer des produits que tu voulais juste regarder sans forcément les acheter. Bravo, les gars.

mardi 9 mars 2010

Ça, c'est fait


Caca ?


Devenir roux ?


Bah, non, même pas.

Ton téton t'a quittée

Peut-être y aura-t-elle droit quand elle sera Coco Madame ?...

mardi 2 mars 2010

Nouvelle Citroën 206

Les fans s'insurgent contre l'utilisation commerciale de leur idole (ils devraient surtout s'insurger contre Yoko Ono, mais bon, j'dis ça...). Personnellement, je suis scandalisé par la publicité mensongère.


Sans déconner, vous voyez la différence entre ces deux caisses ? Moi pas...


It happens like that at McDonald's

Une bien jolie faute anglicisante s'est glissée dans la nouvelle déco du McDo des Champs Elysées, sauras-tu la retrouver ?...

(Réponse en cliquant)

mercredi 24 février 2010

A Rit-chier par terre

Je ne pensais pas que c'était possible. Pourtant, il faut se rendre à l'évidence : Danny Boyle a trouvé à qui se mesurer en matière de mise en scène absurdement amphétaminée en la personne de Guy Ritchie. Quoique, Ritchie est peut-être (si toutefois c'est encore possible) plus bourrin.

Arnaques, crimes et botanique était son Petits meurtres entre amis (jusqu'ici, tout va bien, comme dirait cousin Hubert), Snatch son Trainspotting (jusqu'ici, tout va bien). Je n'ai pas vu RocknRolla, donc je m'abstiendrai de trouver un équivalent Boylien. Sherlock Holmes, par contre, je n'ai pas peur de le dire, vole aussi bas que Slumdog Millionnaire.

Sherlock Holmes

Le scénario est parsemé de "traits d'esprit" tous plus lourdingues les uns que les autres, les explosions et les bastons à tire larigot vous font regretter de ne pas avoir d'Aspegic à portée de main. Mais elles constituent, paradoxalement, des moments de répit tant les dialogues sont d'une platitude pesante. Un peu comme dans Funny Games, dans lequel Haneke alterne les séquences où il ne se passe rien (à dessein) et les scènes ultra violentes, qu'on en vient à attendre avec impatience autant qu'avec appréhension.

Sans compter cet usage du symbolisme pour les débiles légers, lorsqu'un corbeau fait son apparition à chaque fois qu'un personnage est sur le point d'y passer. On sait jamais, des fois que le spectateur ne comprenne pas que suite à une chute du 3ème étage après combustion spontanée, on a peu de chance d'être frais et dispo... Par ailleurs, Ritchie a visiblement mal digéré sa rupture d'avec Melle Ciccone : son espèce de sous-Franc-maçonnerie ("Temple of the four Orders"...) a des faux airs kabbalistes...

Bon, et puis je pinaille, mais c'est quoi ce noircissement pourri de la dent du géant qui parle français (oui, j'ai compris qu'il parlait français parce qu'il n'y avait plus de sous-titres quand il causait) ? Y avait plus de budget pour le maquillage ?

Et l'intrigue. L'intrigue... Dans l'œuvre d'Agatha Christie, on s'amuse à chercher à identifier un meurtrier ou résoudre l'énigme, quitte à prendre de fausses pistes. Ici, on sait de bout en bout que les méfaits relevant du fantastique vont trouver une explication à la fin, et aucun élément n'est donné pour que l'on puisse tenter d'éclaircir le mystère par nous-mêmes.

Beau gâchis en somme, surtout pour Robert Downey Jr., qui se prête au petit jeu du film d'action imbécile, et qui malheureusement risque fort de remettre le couvert, si on lit entre les lignes - pardon - les poutres de la scène finale.

Guy Ritchie : - "Quelqu'un reveut-il un peu de tartiflette à la choucroute ?
(Tous en chœur) : - NON MERCI."

mardi 23 février 2010

Génial Monsieur Vulpes

Mon image de profil Blogger me trahit depuis bientôt quoi, 3 mois ?...


Oui, Fantastic Mr. Fox, ça faisait un certain temps que j'en attendais la sortie, et pour cause :
- un nouveau cru de Wes Anderson, dont The Darjeeling Limited était juste sublime, qui plus est cette fois un film d'animation...
- ...adapté d'un roman de Roald Dahl, auteur britannique maintes fois adapté mais dont l'œuvre semble inépuisable,...
- ...le tout voicé par un casting alléchant : George Nespresso Clooney, Meryl Streep, Jason Schwatrzman...

Autant dire qu'on pouvait l'attendre au tournant, ce film.

Et bien je l'ai vu la semaine dernière (deux fois, la première ayant été gâchée par des micro-sommeils malvenus mais qui sont à imputer à un peu trop de taf ces derniers jours...). Et c'est top. Tout. Du début à la fin.

Anderson, qui s'essaie pour la première fois à l'animation, ne se laisse ni avoir par la beauté visuelle de son univers, ni noyé dans la richesse de son histoire (contrairement à Tatia Rosenthal, par exemple, dont Le Sens de la vie pour 9.99$ a l'air bâclé à côté de Mr. Fox), co-écrite avec l'excellent Noah Baumbach, quasi inconnu en France mais à qui on doit le génialement touchant (et drôle) Les Berkman se séparent (aka The Squid and the Whale).

Les détails, tant dans les décors que dans les costumes, sont remarquables, et des gros plans récurrents permettent d'apprécier la minutie apportée à la réalisation des visages des personnages - filmés d'on ne peut plus près.

La mise en scène n'omet cependant pas les plans larges, mettant en scène les nombreuses acrobaties et autres danses endiablées de nos protagonistes, qui semblent finalement si petits filmés de loin.

La musique, comme toujours chez W.A., n'a pas été négligée : on retrouve dans la B.O. les Stones, les Beach Boys, et surtout Jarvis Cocker de Pulp, qui a même droit à son personnage (Petey). Mais la musique originale est signée par des Frenchies, et l'on sent (à nouveau, cf. le court-métrage d'introduction de Darjeeling...) l'influence que le "chic à la française" a sur le réalisateur - à plusieurs reprises, Mr. Fox gratifie ainsi le spectateurs de tirades dans la langue de Godard.

Il ne renie pas non plus l'héritage d'autres illustres cinéastes, et puise dans une culture plutôt classique (l'évasion en moto de Fox n'est pas sans rappeler l'envolée de McQueen) mais toujours appropriée (on pense forcément à un moment ou un autre à Chicken Run).

Son film a en fait pas mal de points communs avec les chefs-d'œuvre de Pixar : intelligents, et pourtant accessibles dans l'universalité des thèmes abordés - pour Mr. Fox, les questions sont "est-il possible de lutter contre sa propre nature ?", "comment trouver sa place au sein d'un groupe en exploitant ses différences ?"

Mais ce qui fait la différence - et confère aux films de Wes Anderson un ton et une ambiance uniques -, c'est cette "douce amertume" qui nous fait sourire autant qu'elle peut donner les larmes aux yeux, et cette énergie communicative qui nous donne envie, à l'instar du personnage d'Ash, de porter une cape, d'enfiler une chaussette sur la tête et de jouer au Whackbat.


P.s. : Poun, j'espère (enfin, j'imagine...) que toi non plus, tu n'as pas été déçue ?...

jeudi 18 février 2010

Elastiqueberstein

Ça n'a choqué personne, ces affiches dans le métro ?


Parce que j'ai essayé, et à moins d'avoir un bras gauche 10 cm plus long que le droit, je vois pas comment on peut être à l'aise dans une pose pareille (et pourtant je parle en connaissance de cause, je suis hyperlaxe...).

mardi 16 février 2010

Les garçons, les filles et les autres, au théâtre !

A un bien beau cadeau j'ai eu droit samedi soir : Miss Turtle et moi avons assisté au spectacle de Guillaume Gallienne, à l'Athénée, Théâtre Louis Jouvet, Les garçons et Guillaume, à table !


Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, ce sociétaire de la Comédie-Française s'illustre sur Canal depuis 2008 dans ses Bonus, visibles dans Le Grand Journal. Mon préféré reste sans doute celui-ci. Perso, c'est par sa prestation dans Narco que je l'avais remarqué, et sa présence dans La Jungle aux côtés de Patrick Mille a su rendre le film regardable.

Et bien depuis fin janvier, l'ami interprète à l'Athénée (dans le 9ème) une sorte de One Man Show, mi-spectacle à sketches, mi-pièce de théâtre, plein de petites phrases qui font mouche dans une mise en scène et en costumes génialement trouvée.

Le succès est tel que tout est booké jusqu'à fin février, mais la salle a la bonne idée de donner de nouvelles représentations à partir de juin. Allez-y donc de ma part (et de celle de Miss T.).