lundi 29 mars 2010

I'm mal payed and proud

Vous avez été nombreux à réagir (au moins 1) à la note que j'avais publiée le 5 janvier dernier dans laquelle je me livrais à une étude comparée de l'univers du taf et de celui de la vie amoureuse.

Une nouvelle réflexion m'est venue suite à la recherche de boulot que je mène actuellement (et oui, je me barre) et les quelques entretiens que j'ai été amené à passer : pourquoi est-on toujours un peu gêné quand il s'agit de parler salaire ?


Comme si cela revenait à se faire outer que de révéler le montant de notre fiche de paie. Alors qu'il n'y a aucune gêne à avoir, au contraire : une complète transparence permettrait de lisser un peu tout ça, a priori au bénéfice des salariés, puisque "si je sais combien les gens qui font la même chose que moi gagnent, je sais instantanément combien en vrai je vaux sur le marché."

Je suis donc favorable à ce que chacun affirme avec fierté lors de son prochain dîner mondain, ou plus sobrement au cours d'un verre entre amis ou d'une réunion familiale : "Alors voilà, Papa, Maman, il faut que vous le sachiez. Je vous l'ai caché jusqu'à maintenant, mais en vérité, je ne gagne que 1500€ nets par mois. Et j'ai pas de RTT."

mardi 23 mars 2010

Et si Zemmour n'était qu'un Guillon incompris ?...

Il a beaucoup fait parler de lui dernièrement (au moins autant que Stéphane Guillon).

Il y a eu ses positions sur les races :


Ceci alors qu'il a été démontré que le concept même de "races" ne s'applique pas aux êtres humains : ainsi, le simple fait de sous-entendre que des races humaines existent est en soi un racisme, quoi que Zemmour en dise.

Tout récemment, dans son livre Mélancolie française, une nouvelle polémique est née autour de sa nostalgie des prénoms français imposés (à la naissance) depuis la révolution. Ou comment Z prétend apporter à un vrai problème de société (les jeunes dotés de prénoms connotés souffrent d'une discrimination, notamment à l'embauche) une réponse réac au possible :



Il devrait pourtant ne pas ignorer la promulgation de la Loi de 1972 sur la francisation des noms, déjà là pour palier au problème. A moins que sa motivation ne soit tout simplement d'uniformiser les noms de tous les enfants nés sur le sol français. Ou juste de créer une polémique ? Non, c'est pas son genre...

Et puis la dernière affaire en date, celle des "trafiquants noirs et arabes" :


Encore une fois, il a eu l'occasion de s'expliquer, se justifier à de nombreuses reprises, cherchant même à prouver qu'il avait raison avec des chiffres et des données à côté de la plaque, comme le remarque M. Wolton. C'est Socrate qui aurait été content...

Bref, plus la peine d'en jeter. On l'aura compris : prendre le contrepied systématique de tout est sa façon d'exister, quitte à défendre des thèses indéfendables, et surtout qui n'invitent pas à l'ouverture à l'autre.

Heureusement, Etienne Mougeotte, dont le Figaro n'est pourtant pas en reste niveau positions extrêmes, a apparemment décidé de prendre les choses en main.

Ca doit être agréable d'apprendre la nouvelle par voie de presse. En tout cas, ça a l'air d'être efficace, puisqu'on apprend ce soir qu'Eric Zemmour "regrette". Whaou.

Attendons voir la suite. En tout cas, malheureusement pour le spectacle (mais heureusement pour l'influence qu'un polémiste peut avoir sur l'opinion) cette machine-arrière est peut-être un signe positif. Car un isolement de Zemmour laisserait à craindre, je pense, qu'il se rapproche officiellement d'un parti comme le FN. Ce qui ferait de lui, plutôt qu'un Guillon, un avatar de Dieudonné...

(il était pourtant si mignon...)

lundi 22 mars 2010

je suis perplexe.

Elles ont fleuri dans les couloirs du métro, ces affiches :


Néanmoins, j'ai comme l'impression que l'imprimé du T-shirt de la jeune fille ci-dessous est incomplet.


Je soumets donc les propositions suivantes :
- ...Rousse un peu chelou.
- ...Jeune femme avec un sérieux problème de poids.
- ...Meuf avec le bassin d'une fille de 8 ans.
- ...Prom Queen sur le point de se prendre un seau de sang sur la gueule.

jeudi 18 mars 2010

L'éthique, c'est pas automatique

Ce soir, France 2 a fait fort. Pour qui n'aurait pas encore été au courant, la chaîne publique, qui clame à tous vents son aversion pour la "real tv", diffusait à 20h35 le programme Jusqu'où va la télé ?


Tout le monde l'aura remarqué : sous couvert du genre documentaire, France Télévisions se paie un programme pire que n'importe quelle émission de télé-réalité en prétendant la dénoncer.

En effet, peu importe que ce soit un acteur qui reçoive les décharges, l'épreuve que les candidats vivent leur paraît bien réelle - et tout à fait insupportable. Un peu comme dans les shows de télé-réalité, finalement, où les protagonistes vivent dans un univers télévisuel artificiel mais qui leur semble "vrai" car ils y évoluent dans une certaine continuité.

Mais en pire, puisqu'ici ils vivent le double (triple ?...) effet Kiss Cool de :
1. "tu vas participer un à jeu télé, mon coco",
1 bis. donc qui dit "télé" dit "je sors du réel",
2. "bah en fait cette émission tv, c'était pour de faux!"

Rien d'étonnant à ce que les candidats aient été déboussolés, voire même complètement traumatisés pour certains (notamment ceux présents sur le plateau d'Hondelatte après le "documentaire"...).

Le prisme de la télé conduit d'ailleurs à faire de ces cobayes les vraies victimes et à transformer le spectateur en cobaye : combien de volts leur infligera-t-il via son poste de télé avant de zapper ou de l'éteindre ? On doit encore sans doute friser les 80%...

Certains journalistes constatent par ailleurs que Christophe Nick "enfonce des portes ouvertes" (l'expérience de Milgram est bien connue, sauf des candidats apparemment...). Le vrai souci, c'est que Milgram, en bon scientifique (et puis aussi parce que ça lui a coûté moins cher que de tourner l'équivalent de 80 pilotes...), a reproduit son expérience dans différentes conditions. Ici, on a juste tenté avec et sans Tania Young. Du coup, difficile de savoir si :
- le public joue un rôle
- les gains potentiels du faux participant complice jouent un rôle
- le choix de l'animateur joue un rôle.

Parce que ma conclusion, c'est que le plus incroyable reste quand même qu'on puisse croire que Tania Young puisse représenter "une autorité" alors qu'elle ne sait pas conjuguer le verbe "continuer" au présent du subjonctif ("L'expérience exige que vous continuez"). Et surtout qu'elle puisse incarner "la télé".

lundi 15 mars 2010

Bien fait

Si on ne tient pas compte du sympa quoiqu'un peu mou Big Fish, quel est, en ce 15 mars, le point commun entre Marion Cotillard et Tim Burton ?

Réponse : ils ont eu l'honneur de recevoir des mains de notre vénéré Ministre de la Culture une décoration. J'entends déjà des soupirs de "après Daniela Lumbroso, encore un boulet récompensé, c'est pas possible..." Il doit néanmoins exister un Dieu de la culture, puisque FM a réussi a abîmer Cotillard. C'est con, ça.

mercredi 10 mars 2010

Je suis tout émotionné

Bienvenue dans un monde où la diction est optionnelle, le lipdub approximatif et la cible considérée comme un gros groupe de débiles légers.


Et dire qu'il ne leur a fallu que 2 ans de R&D pour arriver à ce bijou de technologie, qu'il m'a été donné de découvrir en bannière sur deezer, au lieu de la classique pub qui ne fait que te remontrer des produits que tu voulais juste regarder sans forcément les acheter. Bravo, les gars.

mardi 9 mars 2010

Ça, c'est fait


Caca ?


Devenir roux ?


Bah, non, même pas.

Ton téton t'a quittée

Peut-être y aura-t-elle droit quand elle sera Coco Madame ?...

mardi 2 mars 2010

Nouvelle Citroën 206

Les fans s'insurgent contre l'utilisation commerciale de leur idole (ils devraient surtout s'insurger contre Yoko Ono, mais bon, j'dis ça...). Personnellement, je suis scandalisé par la publicité mensongère.


Sans déconner, vous voyez la différence entre ces deux caisses ? Moi pas...


It happens like that at McDonald's

Une bien jolie faute anglicisante s'est glissée dans la nouvelle déco du McDo des Champs Elysées, sauras-tu la retrouver ?...

(Réponse en cliquant)