lundi 29 mars 2010

I'm mal payed and proud

Vous avez été nombreux à réagir (au moins 1) à la note que j'avais publiée le 5 janvier dernier dans laquelle je me livrais à une étude comparée de l'univers du taf et de celui de la vie amoureuse.

Une nouvelle réflexion m'est venue suite à la recherche de boulot que je mène actuellement (et oui, je me barre) et les quelques entretiens que j'ai été amené à passer : pourquoi est-on toujours un peu gêné quand il s'agit de parler salaire ?


Comme si cela revenait à se faire outer que de révéler le montant de notre fiche de paie. Alors qu'il n'y a aucune gêne à avoir, au contraire : une complète transparence permettrait de lisser un peu tout ça, a priori au bénéfice des salariés, puisque "si je sais combien les gens qui font la même chose que moi gagnent, je sais instantanément combien en vrai je vaux sur le marché."

Je suis donc favorable à ce que chacun affirme avec fierté lors de son prochain dîner mondain, ou plus sobrement au cours d'un verre entre amis ou d'une réunion familiale : "Alors voilà, Papa, Maman, il faut que vous le sachiez. Je vous l'ai caché jusqu'à maintenant, mais en vérité, je ne gagne que 1500€ nets par mois. Et j'ai pas de RTT."

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