dimanche 31 janvier 2010

Los Ange-lait-ce



(Merci à Melle Tortue pour son inspiration)

vendredi 29 janvier 2010

Bob l'éponge

(Pour Simon...)

Rasta roquette

mercredi 27 janvier 2010

Qui a dit que TF1 était la chaîne la plus racoleuse ?...

Ils auraient pas un problème, sur le site de Canal ?...


Certes, pour les "+ vues" ils n'y peuvent rien. N'empêche, on sait très bien pourquoi ce sont les + vues, et surtout qui a eu la bonne idée de retenir ces images-là pour servir de vignettes aux vidéos...

mardi 26 janvier 2010

Damon is forever

Il est surtout partout, l'ami Albarn.



Une nouvelle galette pour les morts-vivants de Gorillaz (chaque nouvel album étant censé être le dernier...) d'une part. Elle s'appelle Plastic Beach, est prévue pour le 8 mars, et le premier single (feat. Bobby Womack et Mos Def) est écoutable ici (impossible d'intégrer la vidéo sur un blog, merci Parlophone...).

Et pour les impatients, le 9 février sort le assez attendu nouveau Massive Attack, avec du beau monde en guest (l'habitué Horace Andy, mais aussi des nouveaux comme Martina Topley-Bird). Son petit nom, c'est Heligoland, et en voici un extrait :


Jewish connection

Comme prévu, deux nouveaux films à mon compteur ce week end, un français et un américain à nouveau.


Gainsbourg (vie héroïque) d'abord. Joann Sfar a répété à l'envi que son intention n'était pas de mettre en images des moments avérés de la vie du Grand Serge : des archives (en particulier des images), il en existe, on a pu les voir ne serait-ce que la semaine dernière sur France 3, et la Cité de la Musique avait monté une expo fin 2008 qui bien que décevante (l'enjeu était énorme, vu l'étendue de son œuvre) permettait d'en apprendre plus sur l'homme.

Un réalisateur met forcément de lui dans son œuvre, et le choix de Sfar est a priori louable : il a souhaité proposer un film "personnel". Malheureusement, Gainsbourg (vie héroïque) est plus que cela : il est outrageusement égocentré. Cela me coûte de l'admettre, mais mon père, qui après la lecture de quelques pages de son carnet Ukulélé, me faisait part de son sentiment sur l'auteur de bd avait sans doute raison : le mec est finalement assez prétentieux, car sans doute trop conscient de son talent.

Son premier long-métrage en est une longue démonstration : quand Serge Gainsbourg peint, ce sont des esquisses de Sfar que l'on voit ; les paravents de chez Mme Hartur : des dessins de Sfar ; les musiciens accompagnant Fréhel/Yolande Moreau : ma main à couper qu'il s'agit de ses amis, avec qui il tape des bœufs dans Ukulélé ; et pour finir le film, après le noir : une citation de "J. Sfar" (je doute qu'il s'agisse d'un homonyme) - « Ce ne sont pas les vérités de Gainsbourg qui m’intéressent, mais ses mensonges ».

Au final, on a l'impression d'avoir vu un film sur un artiste juif pas sûr de lui, qui aura touché à l'art pictural comme à la musique : Joann Sfar. Super.


Heureusement, il y a les frères Coen. Aaaahhh....

Paul Rudd disait très justement "faire l'amour, c'est comme manger une pizza : quand c'est bon, c'est génial, et quand c'est pas bon, c'est pas mal quand même." Il en va de même pour un film des frères Coen : Burn after reading était moyen, mais c'était bien quand même. A Serious Man est tout simplement exceptionnel.

En en sortant, une pensée me vient subitement : VDM est un concept juif. Le propre de l'humour juif, c'est de rire de ses malheurs : victimes de persécutions depuis des millénaires, la meilleure façon de survivre, c'est finalement d'en rire. Mais cette auto-dérision s'applique également aux petits tracas de tous les jours, et c'est la matière première du dernier chef d'œuvre d'Ethan et Joel Coen (qui ont toujours su faire rire avec des situations horribles).


Le film s'ouvre sur la citation du Rabbin Shlomo Itzchaki : "Receive with simplicity everything that happens to you." Le problème de Larry Gopnik est qu'il fait (par défaut) cet adage sien avec un peu trop de zèle : il est prof de physique dans une université du Midwest, marié, a deux enfants dont un fils sur le point de faire sa Bar Mitzva, attend d'être promu, mais son principal problème, c'est qu'il a toujours été passif. Alors quand tous autour de lui prennent des décisions qui lui sont tout sauf favorables - pire, que le sort semble s'acharner sur lui -, il ne sait plus vers qui (quel Rabbin...) se tourner.

Mais comme c'est un film des frères Coen, c'est hilarant. Et surtout, c'est sublimement mis en scène, en images, construit, dialogué et casté - contrairement à un Benjamin Button ou The Reader, aucune tête d'affiche ici, mais la distribution est parfaite. Et contrairement à Sfar qui livre un objet qui ne parle que de lui-même, les Coen ont produit un film ultra-personnel mais qui parle à tous (et peut-être un peu plus aux juifs...).

(ATTENTION, CE QUI SUIT EST UN SPOILER, NE PAS LIRE SI VOUS N'AVEZ PAS ENCORE VU LE FILM) Et ils se permettent ce que tout créateur, Dieu en sa propre œuvre, peut se permettre : après avoir infligé le pire à leur personnage, et alors qu'on se demande comment celui-ci va pouvoir s'en sortir, les tout-puissants Coen administrent à leur film... une tornade. Alors forcément, les soucis de Gopnik (et des autres personnages) paraissent un peu peanuts. Mais n'est-ce pas la conclusion ultime à apporter à toute fiction ? : happy end ou pas, une fois le noir venu, les personnages ne sont plus... Difficile de faire mieux.

http://www.wikio.fr

vendredi 22 janvier 2010

Michel Blanc vs All Blacks

Une double-note ciné aujourd'hui pour sortir de la spirale infernale du mécontentement et du grognage - que le lecteur se rassure cependant, je vais parler d'un film qui ne m'a pas plu. Faut pas déconner, quand même.

Deux films vus cette semaine (et deux autres qui devraient y passer ce week end), un français et un américain.



Commençons par le dernier fait d'arme de Michel Blanc. Bien qu'il ne l'ait pas réalisé, Une petite zone de turbulences semble être son bébé plus que celui d'Alfred Lot (qui accuse une filmo assez peu remarquable).

Depuis 2002 et Embrassez qui vous voudrez, Blanc ne nous avait gratifié que de ses performances d'acteur. Il signe ici le scénario et l'adaptation d'un roman anglais (encore), en fait une comédie chorale (encore) qui parle de couples (encore) avec un ton acide (encore). A quelques différences près : un personnage vraiment central cette fois (celui de Blanc) et des couples qui ne font pas que se croiser puisqu'ils font tous partie de la même famille.

Plutôt de bonnes surprises dans ce film : une Mélanie Doutey presque pas énervante, et surtout une mise en scène moins plan-plan qu'elle en a l'air et qui met en valeur un Michel Blanc hypocondriaque qui rappelle ses personnages de Grosse Fatigue et Marche à l'ombre. Gilles Lellouche est toujours exceptionnel, et les dialogues sont d'une horreur exquise, même si le moment le plus drôle du film reste un échange entre un grand-père et son petit-fils qui rappelle la phrase la plus drôle d'une autre comédie française, Prête-moi ta main, d'Eric Lartigausi tu chiais sur la table, elle dirait "ah, elle a bien mangé !" Finalement, une bonne blague scato à l'américaine, y a rien de mieux.



Mon autre sortie UGC Illimité de la semaine m'a conduit devant le cru 2010 de Clint Eastwood.

Une mise au point d'abord : j'avais trouvé Gran Torino tout simplement extraordinaire, et les avis positifs que j'avais entendus des gens sortant du film avaient eu pour effet chez moi non pas de créer une attente, mais plutôt un a priori favorable. J'avais (vraiment) envie de l'aimer, ce film.

Bah non. Non, je suis désolé. Les effets poussifs, l'absence totale de nuance, l'Apartheid pour les Nuls, les ralentis, la musique de pleureuses, je dis non.

Des exemples d'effets poussifs ? J'ai compté pas mois de 6 plans avec hochement de tête approbatif (recherche subliminale de la même approbation chez le spectateur ?...) - et encore, j'ai un peu dormi, donc j'en ai peut-être loupé. Et c'est qui, déjà, le joueur néo-zélandais hyper rapide et dangereux ? Jonah comment ?... Parce que j'avais pas retenu son nom, ni qu'il fallait s'en méfier.

Faut dire qu'en même temps, il a beau réaliser au bulldozer, Eastwood n'a pourtant pas réussi à trouver de figurants convaincants pour interpréter des joueurs All Blacks ; on y trouve un mec qui doit pas être beaucoup plus grand que notre Président, et la plupart sont tellement gringalets qu'ils réussissent à faire ressembler le Haka à ça :



Autres détails du genre : pourquoi ils engagent systématiquement comme des tapettes, les hommes en noir ? Chester Williams, présent sur le terrain du côté Springboks lors de la finale en 1995 et crédité comme "consultant" dans l'encart "Réalisation" d'Allociné y serait-il pour quelque chose ?...

Dans Gran Torino, la réalisation sans concession d'Eastwood agissait comme un catalyseur sur un scénario qui n'avait pas peur du politiquement incorrect. Ici, elle est au service d'un message de tolérance au premier degré. On a l'impression de regarder Les Yeux dans les Bleus meets Titanic (vu qu'on connaît un peu la fin) mais qui finirait bien (enfin bien, ça finit par 20 minutes de rugby moyennement crédible, qui quoique bien filmé, ressemble plus à du Hockey sur glace tellement les joueurs se bastonnent hors phases de jeu).

Sauf qu'exactement comme pour la Coupe du Monde 1998, après laquelle tout le monde se sentait fier d'être de la nationalité de cette équipe victorieuse qui jouait à domicile, je me permets de douter de la pérennité d'un tel sentiment en Afrique du Sud après 1995. Et les flics qui prennent dans leurs bras le petit noir à la fin du film auront vite fait de le rappeler à l'ordre à coup de matraque une fois le soufflé retombé.

Vraiment, j'avais envie d'aimer Invictus. Je suis déçu d'avoir été déçu...

mardi 19 janvier 2010

Vi$ite au Mu$ée d'Or$ay

Alors oui, je sais, on va dire (Melle Tortue en tête) que mon blog ne me serre qu'à déverser ma bile et pousser des coups de gueule. Néanmoins, malgré un risque certain de passer pour un gros relou jamais content, ma visite (avec la carapacée demoiselle suscitée) du Musée d'Orsay à l'occasion de l'Expo consacrée au peintre belge James Ensor le week end dernier m'a encore donné des raisons de me plaindre. Je crois que j'aime bien ça, en fait.


A l'instar de Vicky et son 4-6, les dirigeants du Musée d'Orsay ont des idées en matière de marketing pourri à revendre.

Arrivés au guichet, Melle Tortue, âgée de 25 ans, bénéficie d'une entrée gratuite. Je m'étais renseigné auparavant, et le tarif qui aurait dû m'être appliqué s'élevait à 7€. J'ai eu le droit d'en payer 9,5. Motif ? "Nous ne vendons plus de billets pour l'exposition temporaire uniquement, seulement des billets pour l'ensemble du musée désormais", nous dit la caissière. Mouais.

Un sentiment de s'être fait un peu pigeonner fait surface. Nous nous dirigeons donc vers un desk, où des gens du musée nous donnent plus de précisions sur le pourquoi de ce changement soudain : "Alors en fait, ça rendait les choses compliquées, d'avoir deux genres de billets différents - une queue séparée à l'intérieur du musée pour l'expo, surtout. Donc pour simplifier, on a décidé que c'était une bonne idée faire raquer les gens un max." Quelle bonne idée, cette stratégie de pricing. Et surtout, ça se justifie hyper bien auprès des visiteurs, les employés d'Orsay ont l'air bien briefé...


Alors après l'expo Ensor (très intéressante, au fait, pour en dire un mot ; même si on peut lui reprocher de s'attarder un peu sur l'œuvre précoce du peintre mégalo en négligeant la période qui lui valut honneurs et reconnaissance, dommage pour les néophytes comme nous... à voir jusqu'au 4 février), nous décidons de nous balader, de profiter un peu de l'autre expo temporaire (Van Gogh/Gauguin, ultra succincte, on n'a vu que deux salles, faudra nous expliquer...) et des galeries présentant des toiles de Delacroix, Ingres...

17h45 : "Mesdames, Messieurs ; veuillez vous diriger vers la sortie, le musée ferme ses portes à 18h. Vous pouvez toutefois profiter de notre boutique jusqu'à 18h30." Tout simplement génial, fallait juste y penser.

vendredi 15 janvier 2010

Ça me démangeait


mardi 12 janvier 2010

Comme au Jack Rabbit Slim's, sans le Twist Contest

Aujourd'hui, nous recevons sur ce blog Jean-Pierre Pernaut, qui nous livre ce qu'on peut appeler un "coup de gueule", n'ayons pas peur des mots, contre la sandwicherie en bas de son taf.

Le Yorkshire n'est là que les mardis et les jeudis, sur rendez-vous.

Au 46 Avenue Marceau, dans le 8ème arrondissement de Paris, sied une échoppe au nom incongru : le 46 Avenue, le 4-6 pour les intimes. Tenu par la généreuse et charmante Vicky, ce haut lieu de la gastronomie surfe sur la vogue du "mieux-déjeuner", aussi connue sous le nom de la mode du "sandwich-qui-coûte-un-bras". Celle-ci consiste à s'installer dans un quartier plutôt chic, tant qu'à faire où des gens travaillent et ont la flemme d'aller à plus de 50 m de leur taf pour chercher de quoi se sustenter à midi et seront donc contraints d'accepter, la bouche en cœur, de débourser 6€ pour un bout de pain garni ; fort heureusement, pour cette modique somme, ce sont de véritables fantaisies culinaires en baguette qu'ils pourront goûter, généralement à base de roquette, de fromage frais et/ou de pignons (de pin).

Ainsi, vous trouverez chez Vicky des Choupas, des Sopranos, des Croqu'Génies, et même des Moundirs, qui s'intitulent de la sorte non pas parce qu'ils sont préparés à la machette mais parce que l'intéressé se rend régulièrement Avenue Marceau pour y déguster sa création originale à base de fonds d'artichauts.


Seulement voilà, un détail vient gâcher ce tableau idyllique : la tenancière du lieu elle-même. Si seulement son insupportabilité se bornait à son comportement ignoble à l'égard de ses employés, mais elle a visiblement ses têtes parmi ses clients (si vous ne portez pas de costard ou de fourrure, attendez-vous à un accueil finlandais).

Pire : elle va jusqu'à pousser le vice à la limite de la légalité. Je m'explique.

Avec en plus du sandwich une cannette à 2€, et un dessert généralement autour de 3€, on s'en sort généralement au 4-6 avec une addition à 11€. Je fréquente l'endroit depuis mon arrivée Avenue Marceau, soit depuis mai 2007. Et en 2 ans, elle n'a jamais jugé utile de rendre publique l'existence d'une "formule", au prix de 9,5€. La logique est somme toute simple : "si les gens savent que je propose une formule, ils risquent de la demander, et donc je perdrais 1,5€ par client ; si je la supprime, les gens qui viennent et la commandent risquent de ne plus venir ; conclusion : je la conserve, mais surtout j'en parle pas". A la limite de la légalité, en plein dans la malhonnêteté.

Alors après que j'ai poussé une mini-gueulante un jour, elle a miraculeusement affiché clairement la susdite formule. A un détail près : alors qu'elle incluait d'abord n'importe quel dessert, elle n'est vendue aujourd'hui qu'avec certains desserts ; lesquels ont un prix maximum de 1,8€. Faisons nos comptes : avec une canette toujours à 2€, la formule n'est donc "intéressante" pour un client que s'il prend un sandwich coûtant au moins 5,7€. Ce qui est le cas, j'ai compté, de 3 sandwiches sur 12 différents proposés chaque jour. Autrement dit, si vous ne faîtes pas gaffe, vous avez 3 chances sur 4 de vous faire niquer.
J'ai déjà vu une cliente japonaise commander une formule avec un sandwich à 6€ changer d'avis pour un sandwich à 5€. On ne lui a pas fait remarquer, elle a payé sa formule plus cher que le prix de chaque élément séparé.
Inversement, si vous prenez le contenu d'une formule (dont un sandwich à 6€) sans préciser que c'est une formule, on vous facturera la somme des prix de ce que vous avez choisi.


J'invite donc (et ils sont nombreux) tous les lecteurs de ce blog qui travaillent dans le marketing à réfléchir à ce cas tout à fait intéressant de pricing qui défie toute logique et d'absence totale de fidélisation, puisque le client n'a pas l'air échaudé par la manigance ou les mauvais traitements - il est tous les midis toujours aussi présent devant sa cantine.

mardi 5 janvier 2010

Métr♥ - B♥ul♥t - D♥d♥

C'est pas moi qui le dis : de nombreuses études ont montré qu'en France, la relation qu'on entretient avec son boulot présente très fréquemment (toujours ?...) une composante affective forte.

Mais j'ai envie d'aller plus loin. Certes, la récente officialisation de mon souhait de me casser de mon taf actuel pourrait sans doute laisser croire que ma prise de conscience en est concomitante. Mais l'analyse que j'ai menée est bien antérieure. Et je suis parvenu à cette conclusion dès mes tous premiers stages : le monde professionnel et notre vie amoureuse se ressemblent terriblement. En voici quelques exemples frappants.


- Au commencement, il y a l'individu en recherche d'un emploi, qui a tout du célibataire en quête d'une relation. On parle bien de misère affective, d'ailleurs. Tous deux fréquentent des groupes susceptibles de les aider et des lieux qui sauront combler leurs manques (le pôle emploi, les boîtes de nuit, les séminaires de jeunes diplômés, les bars où speed-dater...), et internet leur a ouvert de nouvelles perspectives.


- Puis vient la première rencontre. En date comme en entretien, on sort tous ces atouts, on séduit, on charme, on essaie de donner envie : l'essentiel est de concrétiser. Mais on est parfois obligé de les enchaîner avant de trouver la perle rare - et surtout de lui taper dans l'œil à elle...

Déjà tout jeune, Claude Allègre avait compris qu'il ne fallait 
pas hésiter à dire le fond de sa pensée pour se faire remarquer.

- Heureusement, on nous propose un jour de construire quelque chose, ensemble. On peut appeler ça un CDI, une long-term relationship, un mariage, l'idée reste la même : nous voulons qu'on nous fasse confiance, mener à bien des projets (construire une maison de plain pied, démanteler une centrale nucléaire, pondre un chiard...). Malheureusement, on a parfois droit à des "je cherche pas de truc sérieux mais je vais un peu abuser de toi quand même", "je préfère te le dire tout de suite, je suis plus en mode sex-friend", ou "je t'aime/je t'aime plus/je t'aime/je t'aime plus" : on nous offre alors un stage, un temps-partiel ou un contrat en alternance.


- C'est fâcheux, mais vient inévitablement (au bout de 3 ans) le moment où on se demande pourquoi on reste ensemble alors que le cœur n'y est plus. Par habitude ? Par peur du changement ? Pour le confort ? C'est alors que commencent nos premières infidélités. On flâne d'abord sur les sites de cul ou sur Linked-in, on se met à regarder plus attentivement les relationship status de nos amis sur facebook ou les pages d'annonces toutes compactées  dans Télérama ou Le Point... C'est le début de la fin.

- Reste à annoncer la nouvelle. Parfois ça se passe bien - l'autre est même soulagé, car lui-même avait "quelque chose à nous dire..." Attention toutefois, il faut bien choisir ses mots ("c'est pas toi, c'est notre relation qui me va plus") si on ne veut pas se retrouver devant le juge, ou tout simplement passer un mauvais moment.



Et pour la route, un petit lien et puis un autre.