mardi 22 décembre 2009

My own private cine retro, Part. 2

La projection d'Avatar dimanche soir l'a quelque peu modifié, mais j'ai le plaisir de livrer mon Top 20 de 2009 (sous réserve de vision de Max et les Maximonstres la semaine prochaine...). Les heureux vainqueurs sont :

1er : Gran Torino (vu le 25 février, à l'UGC Normandie, puis le 4 avril au Mk2 Odéon)
Clint Eastwood a l'habitude de livrer de grands films, mais dont le défaut majeur est qu'ils sont filmés comme s'ils étaient faits pour être a priori des chefs d'oeuvre : Million Dollar Baby en tête, Sur la route de Madison ou Mystic River sont d'excellents films. Mais aucun n'a la sincérité, la spontanéité et la force de cette fable sur la transmission et la tolérance, qui évite le politiquement correct et permet au nouveau commandeur de la Légion d'Honneur de se moquer de sa propre image. Sans doute le meilleur film que j'aie vu ces dernières années.




2ème : Un Prophète (vu le 29 août, à l'UGC Les Halles)
La claque visuelle du Grand Prix du Jury Cannois 2009 est impressionnante. Jacques Audiard est sans conteste le meilleur réalisateur français en activité, et nul doute qu'après le Louis Deluc reçu ce mois-ci, les Césars ne le louperont pas, sans parler des Oscars. Souhaitons-lui plus de chance qu'à Marion Cotillard...




3ème : Inglorious Basterds (vu le 19 août, au Mk2 Quai de Loire)
Le message d'amour de Tarantino au 7ème art. Avec une thèse plutôt pertinente : peu importe la langue que l'on parle, le cinéma est un langage universel assez fort pour inventer une version fantasmée de l'Histoire. Un plaisir qui ne se boude pas.




4ème : Toute l'histoire de mes échecs sexuels (vu le 30 mai, à l'UGC Les Halles)
Une excellente surprise, sans prétention : un vrai/faux docu, qui comme son titre l'indique évoque les difficultés d'un jeune réalisateur (Chris Waitt) à entretenir des relations amoureuses qui marchent. Drôle, frais et attachant.




5ème : Il Divo (vu le 2 janvier, au Balzac)
Comment rendre un film sur l'histoire de l'homme politique italien Giulio Andreotti sexy ? Il suffit de confier sa réalisation à Paolo Sorrentino, avec ses figures de style Tarantinesques, et sa B.O. modernement décalée (Toop Toop de Cassius sur un récit se déroulant dans les 70's, fallait oser), et le tour est joué. Prix du Jury Cannes 2008.




Et puis bon pour la suite, on va pas tous se les raconter :

6ème : Là-Haut, de Pete Docter & Bob Peterson (vu le 1er août, à l'UGC Bercy)
Pour les chiens.

7ème : Jusqu'en enfer, de Sam Raimi (vu le 7 juin, à l'UGC Les Halles)
Pour le chat.

8ème : Les Beaux gosses, de Riad Sattouf (vu le 11 juin, au Mk2 Quai de Loire)
Pour les coupes de cheveux.

9ème : Avatar, de James Cameron (vu le 20 décembre, à l'UGC Odéon)
Pour les Na'vi (note de blog in progress)

10ème : Whatever works, de Woody Allen (vu le 1er juillet, au Mk2 Quai de Loire)
Pour Larry David.


Pour la route :
11ème : The Wrestler, de Darren Aronofsky (vu le 13 mars, aux 3 Luxembourg)
12ème : Le Ruban blanc, de Michael Haneke (vu le 15 novembre, au Mk2 Quai de Loire)
13ème : Panique au Village, de Vincent Patar & Stéphane Aubier (vu le 7 novembre, au Mk2 Hautefeuille)
14ème : Harvey Milk, de Gus Van Sant (vu le 5 avril, au Grand Action)
15ème : Etreintes brisées, de Almodovar (vu le 23 mai, au Mk2 Quai de Loire)
16ème : Very Bad Trip, de Todd Phillips (vu le 6 septembre, au Mk2 Bibliothèque)
17ème : Fish Tank, de Andrea Arnold (vu le 13 octobre, au Mk2 Quai de Loire)
18ème : In the Loop, de Armando Iannucci (vu le 28 novembre, à l'UGC Odéon)
19ème : Les Noces rebelles, de Sam Mendes (vu le 13 février, à l'UGC Les Halles)
20èmes ex aequo (rajout d'Avatar oblige...) : District 9, de Neill Blomkamp  (vu le 22 septembre, au MK2 Quai de Loire) & Mary et Max, de Adam Elliot (vu le 8 octobre, au Mk2 Quai de Seine)

La suite prochainement...

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