mardi 11 janvier 2011

2010 en 1 ovni, 2 docus et 3 choses inutiles

Un engagement est un engagement. Les curiosités évoquées dans la note précédente devaient être traitées, je me suis pas farci mon agenda pour rien.

Et Un.

Vu à Bruxelles (oui, je ne peux pas m'empêcher de rentrer dans un UGC, même à l'étranger), mon accompagnante n'a pas manqué de me faire remarquer les nombreux traits que Mr. Nobody partage avec La Chiantissime histoire de Brad Pitt numériquement modifié : un acteur principal (Jared Leto) grimé en petit vieux, un traitement un peu cross-genre (fantastique ? histoire d'amour ? drame ?), un récit Citizen Kanesque. Pour autant, trancher quant à savoir s'il s'agit d'un chef d'oeuvre ou d'un nanard s'avère plus difficile que pour le Fincher. Je n'ai toujours pas réussi à le faire : nous raconter 3 histoires plutôt qu'une est-il un aveu de faiblesse de chacune de ces histoires ou une formidable idée cinématographique ? Si vous avez un avis plus tranché, je suis preneur.


Et Deux.

C'est à un rythme effréné que nous nous sommes rendus, avec mon géniteur, dans les salles obscures l'année dernière. Ces visites répétées nous ont conduit à voir notamment 2 documentaires, qui n'ont pas rencontré un succès retentissant mais connaissent leur moment de gloire ici-même et maintenant.

Le premier, c'est Draquila de Sabina Guzzanti. Bien loin de la rhétorique des missiles de Michael Moore - à qui on la compare bien hâtivement -, son film décortique intelligemment les suites du séisme de l'Aquila en avril 2009. C'est marrant, j'ai l'impression de ne voir de films italiens que politiques, soient-ils des fictions ou des docus...


L'autre, c'est Waking Sleeping Beauty, indispensable pour qui s'intéresse de près (ou pas) à l'animation ou qui a grandi avec les successeurs de Taram, son chaudron magique et Gorki. C'est passionnant, détaillé, un peu dense certes, mais foisonnant d'images inédites qui viennent expliquer comment Disney a retrouvé les sommets du Box Office avec Le Roi Lion (mais s'arrête avant la dégringolade qui a suivi).


Et Trois.

Trois profils différents, mais un même résultat quand on tombe sur les souches des tickets d'entrée : "Aaahh, ouais ; bof." And the winners are (par ordre de vision).

A Single Man : le film que tu voulais voir un peu mais que tu oublieras beaucoup
Tom Ford sait tenir une caméra, diriger des acteurs, raconter une histoire. C'est plutôt joli, bien joué par Colin Firth (dont j'attends avec impatience la prochaine performance), mais ça fait un peu 'pfuit' quand c'est fini.


Une Education : le film que ta meuf t'oblige à aller voir alors qu'elle aurait pu se le faire sans toi sur Canal
Pour vous éviter une perte de temps, voici un résumé détaillé du film sus-cité : "Oh, la pauvre. Bon, bah tant pis, elle va reprendre ses études." 
Note : encore des gens couchés, un signe quant à la torpeur intrinsèque des oeuvres ?...


Greenberg : le film que t'attendais trop de voir vu comme t'avais kiffé The Squid and the Whale mais qui t'as un peu donné envie de mourir
Déception. Chiant. Ben Stiller anorexique. Ah oui, ça y est, il est fini le film ?
Note : hommage au Pédé, qui dénonce à raison l'usage abusif d'une affiche Mary-à-tout-prix-esque avec une pointe de Marty McFly au niveau du gilet alors qu'au moins, on savait à quoi s'en tenir quand on voyait l'originale.


Et l'originale :


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