mercredi 26 janvier 2011

Everybody's go-go-gotta learn someti-ti-times

Vu en avant-première ce soir, Le Discours d'un roi vaut largement le détour. Ceci dit, comme vous allez bien en entendre parler - si ce n'est déjà fait -, notamment suite au Golden Globe de Colin Firth et parce qu'il est favori aux Oscars avec 12 nominations, vous pouvez légitimement vous demander pourquoi j'en rajoute une couche.

The King's Speech

Et bien cela tient en 3 raisons.

1. Les acteurs sont formidables, Colin en tête : son George VI est touchant juste comme il faut. Geoffrey Rush est tout aussi parfait, même s'il faut avouer qu'il est plutôt gâté par des dialogues vraiment très drôles. Et Helena Bonham Carter est assez convaincante en Reine-Mère (laissons de côté William "Wormtail" Churchill, plus Wormtail que Churchill).

2. La mise en scène est plus fine qu'elle en a l'air : Tom Hooper en est certes à son premier film de cinéma, les frères Weinstein non, et ils sont visiblement passés par là. En résulte une ambiance tout à fait Shakespeare in lovesque (Geoffrey y est aussi pour quelque chose), notamment pour ce qui est du timing des dialogues. Mais pas que : l'utilisation a bon escient de plan très serré sur les visages, du brouillard et du flou en veux-tu en voilà, mais aussi et surtout l'idée pas mal trouvée d'excentrer systématiquement Firth dans l'image, sauf quand il assure pleinement son statut de roi.

3. Qui dit famille royale dit chiens-renards.

Aucun commentaire: